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Le marché immobilier du Grand Montréal termine 2023 avec des prix des propriétés supérieurs à ceux de la fin d’année 2022, malgré un ralentissement de l’activité


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  • Le prix d’une propriété dans la région du Grand Montréal a essuyé un léger recul trimestriel lors du quatrième trimestre de 2023, mais est demeuré 4,1 % supérieur par rapport à la même période en 2022

  • Lorsque comparé au quatrième trimestre de 2019, la valeur d’une propriété dans la région du Grand Montréal a observé une appréciation de 30,6 %, d’une année sur l’autre

  • L’offre de propriétés dans la région demeure largement sous la moyenne des neuf dernières années, ce qui contribue à maintenir les prix

  • Royal LePage s’attend à un marché printanier dynamique, tenant compte d’une première baisse du taux directeur de la Banque du Canada attendue plus tard cette année

  • Ailleurs au Québec, les marchés de Québec et de Trois-Rivières constituent les deux seules régions à l’étude à avoir été épargnées d’une contraction des prix trimestrielle tout au long de 2023

MONTRÉAL, Québec, le 15 janvier 2024 – D’après les résultats de l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage publiés aujourd’hui, le marché immobilier du Grand Montréal a terminé l’année 2023 tous les secteurs du Grand Montréal ont terminé l’année sur une hausse du prix de l’agrégat d’une propriété d’une année sur l’autre, à l’exception de Laval. Sur une base trimestrielle cependant, tous les secteurs de la région à l’exception de la Rive-Sud ont essuyé de déclin, témoignant de la fatigue des acheteurs face à l’environnement de taux hypothécaires plus élevés qui a lourdement affecté leur pouvoir d’achat tout au long de l’année.


Lors du quatrième trimestre de 2023, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 4,1 % par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 566 700 $, diminuant de 1,5 % sur une base trimestrielle. Une comparaison du prix d’une propriété lors du quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période en 2019 révèle toutefois une croissance de 30,6 % de la valeur des propriétés dans la région.


Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,7 % par rapport au quatrième trimestre de 2022 pour atteindre 629 700 $, affichant une diminution de 2,5 % sur une base trimestrielle. Au chapitre de la copropriété, le prix médian est pour sa part demeuré stable au quatrième trimestre de 2023, enregistrant une hausse de 1,1 % comparativement à la même période en 2022, et augmentant de 0,1 % entre le deuxième et le troisième trimestre pour se situer à 450 200 $. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par la société sœur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation immobilière canadienne de premier plan.


« Le dernier trimestre de l’année s’est soldé par un léger déclin des prix et un recul des ventes sur le marché immobilier du Grand Montréal, conséquence directe de l’inflation et de la hausse marquée des taux hypothécaires en 2023, mentionne Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec. « Malgré cela, on perçoit une hausse des demandes de visites de propriétés, ce qui témoigne d’un regain d’optimisme des acheteurs envers le marché immobilier, tandis qu’une baisse des taux d’intérêt semble de plus en plus à leur portée pour 2024. »


Les observateurs s’attendent largement à ce que la Banque du Canada commence à diminuer son taux de financement à un jour en 2024, si les données de l’Indice des prix à la consommation (IPC) continuent de suivre une trajectoire descendante. L’inflation a atteint 3,1 % au Canada (3,6 % au Québec) en novembre dernier, comparativement au même mois en 2022, tandis que le segment du logement compris dans l’IPC a augmenté de 5,9 % au cours de la même période (6,8 % au Québec).[2]


« La campagne de la Banque du Canada visant à diminuer l’inflation s’est avérée très efficace », estime M. St-Pierre, rappelant que l’inflation avait atteint un taux de 8,1 % en juin 2022. « Toutefois, le dernier droit vers l’atteinte de l’objectif de la banque centrale pourrait être plus complexe qu’espéré. Le taux d’emploi demeure très résilient, ce qui veut dire que les dépenses des ménages pourraient demeurer élevées et continuer de stimuler l’économie », avance M. St-Pierre calculant que la Banque centrale demeurera prudente, pour s’assurer de la bonne tenue de l’économie à moyen terme.


« En revanche, le poids du logement dans le calcul de l’inflation est très important », ajoute M. St-Pierre. « Si nous retranchions de l’équation de l’IPC le coût de l’intérêt hypothécaire, le taux d’inflation serait déjà bien en-deçà de la fourchette supérieure de 3 % visée par la Banque centrale. »

En examinant l’état du marché immobilier du Grand Montréal, on constate que le nombre d’inscriptions en vigueur, tout type de propriété confondu, est encore largement inférieur à la moyenne des dix dernières années et ce, avec une demande en forte croissance due à l’accroissement rapide de la population. En décembre 2014, on comptait un total de 30 171 inscriptions résidentielles en vigueur dans la région métropolitaine de Montréal comparativement à 15 907 en décembre 2023, soit 47,3 % sous la moyenne de la dernière décennie[3].


« Même si les consommateurs se sont adaptés à la nouvelle réalité de taux hypothécaires plus élevés, il s’agit du principal facteur qui retient présentement une escalade du prix des propriétés, compte tenu de l’offre de logements qui demeure extrêmement faible. Nous nous attendons à ce que la demande refoulée se manifeste rapidement sur le marché du logement, dès que la banque centrale annoncera un changement de cap dans sa politique monétaire », estime M. St-Pierre. « Le marché printanier devrait être dynamique. »

Selon M. St-Pierre, le ralentissement, voire l’arrêt, de plusieurs chantiers résidentiels en 2023 dû aux coûts de financement des constructeurs, a lourdement aggravé la pénurie de logements. Il prévoit que le rattrapage sera long devant la demande croissante pour le segment de la copropriété issue des premiers acheteurs, de l’immigration, ainsi que des baby-boomers. Ces derniers seront de plus en plus nombreux à souhaiter réduire leur espace de vie et diminuer l’entretien », prévient-il.


Sur le marché de la revente, en plus des acheteurs qui avaient été écartés du marché dû à leur pouvoir d’achat limité, les acheteurs expérimentés qui avaient le loisir d’attendre des conditions plus favorables reviendront aussi à la charge au même moment, dans un segment de propriété supérieur. Il est donc à prévoir que l’ensemble des catégories de propriétés verront leur valeur croître, modérément, en 2024.


M. St-Pierre s’attend à un début d’année au ralenti en termes de transactions immobilières, et à une forte reprise de l’activité vers la fin du printemps, stimulée par la baisse anticipée des coûts d’emprunt, tel qu’annoncé dans les récentes prévisions du marché de Royal LePage publiées en décembre. 


Portrait provincial 

À travers le Québec, la vaste majorité des marchés à l’étude ont conclu l’année 2023 sur des hausses comparativement à la fin d’année 2022, et ce, dans tous les segments de propriétés, alors que la plupart des régions ont observé de légers déclins trimestriels, témoignant de l’essoufflement des ménages vis-à-vis de coûts d’emprunt plus élevés. À l’exception de Sherbrooke, les marchés régionaux en dehors de la région métropolitaine de Montréal ont tous enregistré de légères augmentations des prix des propriétés d’un trimestre à l’autre, où l’impact de la hausse des taux d’intérêt a été plus limité en raison de l’abordabilité relative des maisons dans ces régions. Les marchés de Québec et de Trois-Rivières sont les seuls à n’avoir connu aucune baisse trimestrielle du prix des propriétés au cours de l’année 2023.


Considérant que la Banque du Canada commence à réduire son taux de financement à un jour, tel qu’attendu par de nombreux économistes en 2024, l’année devrait être marquée par un retour de la demande refoulée chez les acheteurs. Cela stimulera les prix des propriétés à la hausse, dans un contexte de pénurie de logements chronique alors que le Québec demeure en déficit de 860 000 à près de 1 090 000 million de logements d’ici 2030, selon les calculs de la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL) fondés sur des scénarios de croissance démographique ainsi que des projections de construction résidentielle.[4]


Tableau national des prix des maisons – 4e trimestre 2023: rlp.ca/T4-2023-prix-des-maisons Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T4-2023-previsions 

Actifs médias de Royal LePage

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux. 


Données de prix provinciales, 4e trimestre 2023







À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 63 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l’habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.


À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le principal fournisseur de services aux agences immobilières au pays, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca

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